Trois femmes. Qui en réalité n’en font qu’une. Et puis un homme, qui sort de l’ombre.
Histoire de séduction, d’amour, de passion dévorante.
Ce spectacle est une allégorie de la parade amoureuse. Les portés acrobatiques et les performances au trapèze, au cerceau ou au fil de fer racontent jeux de regards, corps-à-corps, désirs… On se donne, on se reprend, on s’aime et se déchire. L’amour est un combat vibrant.
A travers la figure de la femme de cirque, tantôt icône tantôt vulnérable, et qui oscille dans un fragile équilibre entre orgueil de combattante et humiliation, surpassement de soi et sentiment d’abandon, Marie Molliens poursuit son travail sur l’intime et la féminité et l’ambition d’un cirque audacieux qui, au-delà de la prouesse, interroge et dérange. On ressort de ce spectacle avec tout un tas de questions sur l’amour et les relations entre les hommes et les femmes.
Surtout, on quitte le chapiteau chaviré d’émotions car le cirque de Rasposo est physique, charnel, puissant. Il a une dimension tauromachique entre mise en danger et rituel ancestral. La prise de risque de l’acrobate nous atteint dans une proximité immédiate. La musique, omniprésente et en symbiose avec ce qui se passe sur la piste, nous transporte. L’univers esthétique, blanc, sang et or, inspiré des tableaux de Francis Bacon ou de Gustav Klimt est d’une beauté à couper le souffle.
La DévORée se vit comme un rite expiatoire, une tragédie immémoriale. Sensations garanties…
Pour les 30 ans de la cie
Après des études au Conservatoire National d'Art Dramatique, elle joue notamment sous la direction de Jacques Lasalle, Claude Régy, Gilles Gleize, Jean-Claude Grinevald, Jean-Claude Buchard, Jean-Louis Martinelli.
Elle est également écrivaine et metteuse en scène. Une quinzaine de pièces a ainsi été représentée, notamment au Théâtre de la Bastille, au Théâtre Paris-Villette, au Théâtre Gérard Philipe de Saint-Denis, au Festival d'Avignon, au Théâtre des Amandiers de Nanterre, au Théâtre Sorano de Toulouse, au TNP de Villeurbanne, au Théâtre National de Strasbourg et dans de nombreuses villes tant en France qu'à l'étranger.
Ses textes ont été traduits en allemand, anglais, espagnol, grec, italien, néerlandais, polonais, suédois et sont édités chez Actes Sud-Papiers et à L'Ecole des Loisirs.
Catherine Anne a également animé de nombreux stages et ateliers dont en 2002, un atelier de 3ème année au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique.
Catherine Anne dirige le Théâtre de l'Est Parisien depuis juillet 2002.
L'historienne Michelle Perrot revient sur une idée reçue sur les femmes : les femmes ne créent pas, n'inventent rien et ne peuvent que reproduire. Il y a eu des femmes artistes et scientifiques, mais si elles sont peu nombreuses, c'est pace que la création ne résulte pas d'un génie inné. Et le problème est que l'on a très longtemps refusé aux femmes les conditions d'apprentissage:
L'histoire par l'image
Sur France Musique, tous les jours à 8h50, Adèle Molle imagine en 5 minutes ce qu'écoutent nos héros... Aujourd'hui, découvrons la Playlist d' Olympe de Gouge:
Une chanson à l'accent de Montauban:
En raccourci?
Pour nous contacter ou laisser des commentaires cf la page Facebook suivante: https://www.facebook.com/parcoursdespectateursautheatrelesillon/
Ou contacter le Service Educatif du Théâtre Le Sillon